Je n’ai pas le temps de m’éterniser à Bangkok cette année, le lendemain de mon arrivée, j’attrape un avion de la compagnie Nok Air pour Trang .
Arrivée à Trang
J’ai rendez-vous avec José, qui vit ici avec son amie Paew, près de la ville de Trang, il a pas mal de curiosités à me faire découvrir, notamment dans les métiers manuels et traditionnels en voie de disparition, mais on y reviendra après la visite de l’ile, dans l’article suivant.
C’est donc José qui nous accueille à l’aéroport et qui a bien mâché le travail du zombie que je suis en ce deuxième jour de jetlag, merci pour le repérage d’hôtel et la visite de quelques lieux naturels, comme ce jardin botanique, au sud de la ville, avec ses ponts suspendus, passer de l’hiver Européen à l’hiver tropical aussi subitement me provoque toujours autant d’émotions :
Merci également pour ces instants au bord de ce petit lac lors du coucher de soleil, dans une ambiance Thaï familiale :
Départ pour Koh Mook
Avant d’embarquer pour Koh Mook, la matinée suivante, nous avons deux heures à tuer sur le bord de mer en face de l’île, au niveau du parc national de Hat Chao Mai, le littoral est composé de vastes plages au sable plutôt vaseux, un ours s’est échoué ici, mais il est en peluche, rassurant .
Trente minutes de traversé suffisent pour atteindre Koh Mook, le trajet ne coûte que 20 bahts, si je me souviens bien (50c). L’embarquement se fait dans le petit port de
, situé au bord d’un canal entouré de mangroves. Si vous passez par là, n’oubliez pas d’observer cette espèce d’épeire qui tisse sa toile à l’horizontale, juste avant le débarcadère, c’est très important de le faire . Et voilà, c’est parti pour Ko Mook, ou Koh Mook, ou encore Koh Muk, bref on y va … plus possible de se rétracter 🙁Koh Mook !
José m’a réservé un bungalow chez des connaissances de Paew, à 200m du port d’arrivée, très bien placé, simple, avec une vue, qui ma foi, a définitivement pulvérisé en moi les stigmates de l’hiver Européen, au troisième jour, j’étais ressuscité !
Le long de la côte, à proximité des bungalows, on croise des maisons sur pilotis, baignant dans la mer à marée haute, parfois vivement fleuries de bougainvillées multicolores et explosives, la communauté de Koh Mook est Musulmane, pas de symboles bouddhistes ou de temples en vue .
La flore de Koh Mook
L’intérieur de l’île est constitué principalement de cultures d’Hévéa, et de constructions modestes en bois, baignées dans des petits jardins colorés.
Parmi les plantes sauvages , voici une espèce de Myrte tropicale, la Rhodomyrtus Tomentosa qui fleurit rose , celle de Corse est blanche .
Une autre plante sauvage qui peut vous sembler familière, c’est cette espèce de mini Poinsettia, je vous poste également l’espèce ornementale, qui atteint sous les tropiques des tailles respectables (photographiée l’année dernière en Birmanie), et pour finir la même en pot chez un fleuriste de chez nous (photo wikipédia). Les Poinsettia font partie de la grande famille des Euphorbes, plantes aux multiples formes fantaisistes, pouvant parfois être confondues avec des cactus, elles renferment toutes le puissant acide Euphorbique (latex blanc), qui peut aider à soigner les verrues ou percer des trous profonds dans la peau si on le dose mal, ou encore réduire en bouillie l’estomac des gastronomes insensés .
Et voici deux fruits : le célèbre Tamarin, la chair acide de ses gousses est abondamment utilisée dans la cuisine Thaï, sous forme de jus, pâte ou encore sucré en confiserie et Le jambosier rouge ( Syzygium malaccense) avec ses fleurs, un beau fruit rouge à maturation, très rafraîchissant, chair croquante et juteuse .
La micro faune de Koh Mook
Un puissant contre-jour a fait complètement foirer la mesure matricielle de mon appareil en photographiant ce Papilio Memnon Agenor, de le famille des Papilionidés, en remontant la luminosité à l’édition et en nettoyant le fond clair obtenu, j’obtiens une parfaite isolation sur fond blanc. La fleur qu’il butine est une Ixora Coccinea, plus souvent observée en orange vif ou rouge .
Et voici encore l’omniprésente Argiope, je ne pourrais préciser quelle espèce car j’ai la flemme de chercher son identification, sur la première photo, on peut observer une femelle qui vient de muer, séchant au soleil, ainsi que le minuscule mâle, orange, qui vient tenter de la féconder pendant qu’elle est encore molle, histoire de réduire les chances d’être dévoré après l’accouplement . J’ai pu assister à un combat de mâles sur la toile, ils sont petits mais d’une violence inouïe, cela aurait mérité une vidéo …
Sur la deuxième photo il s’agit de la rencontre de deux femelles, mais pas du tout de la même espèce, ni famille !
Voici d’autres êtres du microcosme rencontrés ça et là dans la végétation de Koh Mook, dont une araignée-crabe à l’air acariâtre, une mini abeille noire, le superbe et immense papillon Troides Aeacus ou Golden Birdwing, déjà photographié dans cet article à Sukhotai, , l’étrange chenille est celle du Eudocima Salamina, papillon perceur de fruits .
A noter la présence d’une espèce de crabe violoniste multicolore de grande taille, dans les trous des rochers .
Les plages de Koh Mook
Quittons les bestioles pour longer la côte Est, les plages sont immenses et le tourisme de masse est occupé dans d’autres îles, chic !
Plus loin ça se gâte, la côte est bordée de resorts plus luxueux, on tombe dans le cliché touristique propre et ennuyeux pour des farangs qui fuient la vie locale Thaïlandaise, j’ai dû éteindre mon appareil un bon moment…
On peut couper à travers l’île pour se rendre sur sa plage la plus célèbre, La « Charlie beach resort », ce con de Charlie possède là un gros Hôtel très fréquenté, avec un restaurant qui donne sur une plage face au coucher de soleil, par chance nous arrivons tard , peu de monde, les touristes partent toujours au meilleur moment, sur la photo on voit de suite que le sable a été bien foulé dans la journée, et pas que par les crabes .
Les soleil s’est couché et l’article est bouclé, à la prochaine !
Bonjour superbes les photos:)
Je vais me balader en Asie à partir de mi janvier et j’avais repèré koh muk .
Les bungalows où vous étiez sont top. Pouvez vous me transmettre le nom? Pas trop chers ?
Merci et si vous avez d’autres connaissances à partager suis preneuse. J’ai repère aussi koh Adang et koh Ngai…
Merci pour votre retour, je ne me rappelle plus le nom de ces bungalows, mais ils sont faciles à trouver : à la sortie du ponton, aller sur la droite et marcher 200m, ce sont les derniers bungalows avant les ateliers de réparation de bateaux en bord de mer ! Bon Voyage !
Bonjour, avez vous toujours les coordonnées de José ? je profiterai bien de ses connaissances pour visiter l’ile avec ma famille.
Merci par avance.
Amandine
Bonjour, désolé, il est actuellement en France et ne reviendra là-bas que dans quelques mois, de plus il n’a rien à voir avec l’ile, il m’a juste conseillé de m’y rendre .