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Le grand Bouddha de Phuket

Rawai : ma première visite à Phuket

Phuket, c’est à l’origine la plus grande ile de Thaïlande. Victime de son succès, elle a été transformée en parc géant pour touristes en l’espace de 30 ans, on est quand même loin de Khao San Road, le plus grand quartier à backpackers au monde, dans le vieux Bangkok, qui n’est qu’un ghetto pour jeunes voyageurs post hippies, fuyants le tourisme de masse, mais qui finalement se retrouvent agglutinés dans une communauté de consommation à outrance dans un milieu où rien ne se passe et sans aucune communication avec les locaux, ils s’évitent également entre eux !!

Ici à Phuket,  j’ai voulu tenter Rawai, au sud de l’ile, qui est réputé plus calme avec soi disant les plus belles plages de l’ile.
Je ne garderai de mon séjour à Rawai que l’accueil absolument exceptionnel du retraité Hollandais et de sa femme Thaï, de la « Happy home Guesthouse », jamais encore rencontré une personne aussi serviable, le tout pour un prix dérisoire et à 5 minutes à pied de la plage principale, qui n’a hélas aucun intérêt.
La vie dans ce quartier assez résidentiel est paisible, je tombe sur une école avec la fenêtre d’une classe grande ouverte, l’instituteur doit être absent si j’en crois le brouhaha qui émane de la pièce, en me voyant, les petits bouts entament la récitation de l’alphabet latin et des chansons!

Les plages, en voici quelques une en photo, elles sont fréquentées par des étrangers qui ne respectent pas vraiment les codes de pudeur des locaux, et pour quelqu’un qui habite en Gironde et qui bénéficie de centaines de kilomètres de côte sur l’Atlantique, l’intérêt est juste d’être ici en hiver, l’ambiance est bien trop beauf, comme presque partout sur les plages et iles de Thaïlande.  A marée basse, Ao Sane a un petit air de Bretagne ou Charente tropicale, en moins spectaculaire. Je suis venu ici avant tout pour faire des photos touristiques, je suis déçu, la plage de Nai Harn, comme vous pouvez le constater, est carrément moche, et la saison sèche n’arrange pas les choses. Sur la plage de Ao Sane, un restaurant Thaï que l’on m’a recommandé, accessible derrière un hôtel, en prenant un petit chemin, est victime de son succès, les tenanciers tirent sérieusement la gueule et on ajouté une note au menu pour justifier les tarifs qui ont doublé : le prix des ingrédients ont augmenté au marché, manifestement que pour eux! Non ce n’est pas la vraie Thaïlande.

Je me rabat sur le grand Bouddha de Phuket, là haut sur la colline, le temps se met à l’orage, normal je monte et la vue sera bouchée. Construit avec d’innombrables blocs de marbres, cet immense statue a un regard bien dédaigneux pour un Bouddha, preuve que Phuket est avant tout le pays du business est de la cupidité. Le ciel menaçant a finalement du bon et accompagne bien l’état d’esprit de cet ensemble « religieux ».

A Chalong, le Wat Chai Thararam est un temple très adulé, le plus célèbre de Phuket, composé de deux parties distinctes.
Dans le bâtiment principal du XIXème, le plus vieux, aux formes traditionnelles, les Thaïlandais collent des feuilles d’or sur les statues de Bouddha.

Le second temple, plus récent, arbore une haute Chedi, à l’intérieur, des peintures aux couleurs vives retracent des scènes de la vie de Gautama, les statues dorées sont innombrables.

C’est tout pour Rawai et Phuket, le transfo de mon ordi me lâche et il me faut une journée afin de retrouver le même en occase dans un Mall près de Phuket Town, merci Apple pour greffer des câbles trop fins et peu résistants à vos produits et surtout de les vendre au prix d’un bras, heureusement tout est possible en Thaïlande, y compris de bonnes contrefaçons.
Je retournerai à Phuket town un jour, la vieille ville vaut le détour question architecture, à condition d’y être très tôt le matin.

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