- La plage de Marimegmeg au sud de El Nido
- La plage de Marimegmeg
- Des plages de cartes postales
- Crépuscule sur la plage de Marimegmeg, El Nido
La principale activité ici, est le « island hopping »: le parcours de l’archipel des Bacuits d’iles en iles, afin d’apprécier les délires géologiques de la nature, crevants les verts et les bleus azurés de la mer. Quatre tours (a,b,c,d) sont proposés, par des dizaines de compagnies, toutes le même programme! J’ai opté pour le parcours A en Bangka le premier jour, c’est sympa, mais comme tous les tours partent au même moment, les lieux se retrouvent vite encombrés de Bangkas, qui sont des bateaux aussi longs que larges et aussi très très lents! Pour ma deuxième excursion, j’ai changé pour un tour en speedboat organisé par La Salangane, un établissement Français, double avantage: on fait l’équivalent de deux tours en une journée et on évite d’arriver sur les lieux en même temps que les autres, c’est le désert! De plus, nous n’étions que quatre passagers pour ce tour! Le poulet et le poisson grillés quelque part sur une île à midi, accompagnés de légumes et fruits, sont délicieux, un des meilleurs repas depuis mon arrivée aux philippines. Voici quelques lieux remarquables rencontrés pendant les deux journées, pas la peine de saliver sur les fonds, même si l’eau bleue dévoile des rochers colonisés par des coraux, la plupart sont très endommagés et il n’y a plus de coraux mous depuis 2008, suite à un brutal réchauffement des eaux. On ne vient dorénavant à El Nido que pour la plongée bouteille, pour le snorkeling les endroits encore en bonne santé ne manquent pas aux Philippines.
- Le grand « lagon »
- Miniloc island
- Entrée du « grand lagon »
- Ile Miniloc
- Ile Miniloc
- La surface de l’eau à l’ile Miniloc
- Ile Pinagbuyutan
Ces rochers calcaires finissent parfois en pointes bien acérées et sont de véritables sculptures .
- Détails sur les rochers calcaires
Certains ilots possèdent des petites grottes visitables, d’autres sont de colossales constructions comme « La Cathédrale ».
- La Cathédrale, El Nido
- La Cathedrale
- Une petite grotte
Dans cette partie des Bacuits, les falaises sont vraiment gigantesques, il suffit de comparer avec une Bangka de taille moyenne:
- Petite Bangka !
En revanche, la faune marine est très limité à cause d’une catastrophe écologique, seuls des coraux dur en forme de champignon subsistent, on voit bien le massacre sur la dernière photo.
- Coraux champignons
- Corail endommagé par un bateau ou par les touristes.
- Un récif entièrement décimé
En passant sur Snake island, en haut du point de vue, je tombe nez à nez avec un macaque à longue queue des Philippines, première rencontre avec cette espèce. Le bougre ne tarde pas à bondir dans ma direction en dévoilant des dents bien acérés, il parait seul, mais je me doute qu’il est le gardien d’une communauté située le long de la falaise abrupte. Je laisse de côté les plages et les rochers de El Nido pour me concentrer sur les terres, je suis curieux de découvrir la vie locale et j’aimerais vérifier si la nature est dans l’état lamentable aperçu depuis le mini-van. La chance est avec moi: je croise Dudz qui travaille dans un restaurant, un jeune Philippin qui aime s’improviser guide, et qui organise des journées en moto axées sur la vie locale, dans le nord de Palawan. Le rendez-vous est pris pour le lendemain matin, première visite: un village de pêcheurs, au bord d’un canal, abrité par une mangrove. Pour y accéder, on traverse un pont de bois sur le canal où les Bangkas de pécheurs sont au mouillage.
- Le pont menant au village
- De l’autre côté du pont, juste avant l’entrée
- Une Bangka prête pour la pêche
Le village est pauvre, la beauté des visages et les sourires des enfants ont toujours leurs effets attendrissants.
- Un groupe d’enfants à l’abri du soleil de plomb
- Les sœurs timides
- Une famille modeste
Le canal du village conduit à une mangrove, qui mène à une plage, c’est par là que les pêcheurs partent en matinée ou à la nuit, selon le type de pêche programmé. Dans le village, un seul homme s’occupe de la conception des Bangkas, il est aidé par d’autres pour les finitions ou les rénovations.
- Le fabriquant de bangka !!
- La structure de la Bangka
- Une future Bangka
- Rénovation d’un bateau
Le sport national, c’est le basket ball, les Philippins sont fiers d’avoir des joueurs internationaux et on trouve des terrains de jeux dans chaque village et dans les rue des grandes villes. A noter que la plupart des hommes, dans tous le pays, sont bodybuildés, la plupart du temps, de façon légère, la musculation est courante.
Le feu est utilisé absolument partout, pour incinérer les produits naturels et les matières plastiques, ils sont souvent allumés à l’improviste.
Le cocotier, secondé par le bambou, sert à construire presque entièrement un village, un groupe était justement en train de tresser et de poser les feuilles pour une nouvelle maison. J’ai eu droit à essayer à mon tour devant tout le village, je ne savais plus ou me mettre, ma maladresse les a fait bien rire.
- Femme tressant les feuilles de cocotier
- Sans commentaire…
- Morte de rire en me voyant travailler le cocotier
- La pose des feuilles de cocotiers dans la nouvelle maison
- Détail sur un mur en feuille de cocotier
Allez, on quitte le village, en passant devant le « supermarché » gardé par un colosse enragé. Sur la route, on croise un jeepney plutôt chargé, bien qu’on puisse tomber sur bien pire.
Pas trop loin, on peut marcher vers des cascades, ça faisait longtemps, qu’est ce que ça me manquait !!! J’accepte quand même car Dudz est un excellent guide qui parle bien anglais, et on peut aborder de nombreux sujets pendant la marche qui s’avère finalement longue et qui traverse 9 fois une rivière. Rien d’époustouflant à l’arrivée, mais j’aime bien les textures créées par les racines de ficus et la roche. Dudz en profite pour se baigner et confirmer ce que je disais sur les Philippins et la musculation.
- Des racines de ficus plongent dans la marre
- Dudz derrière la cascade
- Les cascades de Nagkalit-kalit, nord Palawan
- Fermier exploité à Palawan
- Plantation du riz à Palawan
- Employés plantant le riz à Palawan
- Une rizière bientôt prête pour la moisson
Voilà, j’avais envie de terminer les Philippines sur cette photo banale: Dudz avec sa moto, sur une route culminant la mer, un paysage quelconque. Pourquoi cette photo? Parce que je n’aurais jamais fait autant de moto de ma vie que pendant ce séjour, que l’herbe est bien verte et que ça représente bien la pluie presque quotidienne, dans toutes les régions des Philippines à cette période! Parce que ce paysage désolé, sans plantes est sans fantaisie naturelle est une réalité de beaucoup de ces iles jadis luxuriantes. Mais surtout parce que la bonne tronche de Dadz représente ô combien le peuple Philippin est amical et décomplexé, un peu comme les Indonésiens.
Même si j’ignore, ce jour là, que le pays m’a fait cadeaux d’hôtes indésirables dans mon foie, cette image marque la fin de ce périple dans mon cœur.
Un article sur Manille et une plus longue conclusion suivra celui-ci.
Super reportage ! Ca me rememorre bien ce que j’ai pu vivre dans ce superbe pays… Et je suis d’accord…Palawan est incontournable !
Coron est une destination mervelleuse, j’ai aimé si beaucoup mon temps là en 2018. j’ai aussi plongée, l’Épave Tangat est une aventure unique! J’y retournerai!