Ko Chang

Ce ne sont pas les quelques 500 photos prises de miss Pim, qui vous dévoileront les beautés de l’île. Ni les autres, car Ko Chang, deuxième plus grande île après Phuket, préserve son coeur inaccessible, une belle forêt tropicale qui se déverse jusque sur les bords de mer, dans l’ensemble bien préservés. On est loin de la déforestation constatée à Ko Pha Ngan, même si les resorts poussent comme des champignons, d’années en années, mais l’eau de mer n’aime pas les moisissures.
Le bus nous a déposés sur la côte ouest de l’île, dans une charmante guesthouse dont Moo est l’employé principal, un gars formidable, le coeur sur la main et pas de poil dedans!
Dès la première matinée, Pim s’est empressée de faire connaissance de Brigitte, une Française en voyage depuis une semaine, nous avons sympathisés aussitôt, le temps était compté.
Nous tentons une agréable journée de bateau pour observer la faune sur quatre petites îles de l’archipel, l’équipage pêche, prépare des grillades sur le ponton, fruits frais, buffet à volonté… Une organisation toujours aussi exemplaire, dans la bonne humeur, l’humour
et la gentillesse…
Deux plongées nous ont permis de constater, que les coraux durs ont tous périclités ici également, il ne reste que quelques anémones et coraux mous; niveau poisson, c’est assez décevant …Heureusement qu’une grosse touriste russe a eu la bonne idée d’enfiler un string, les énormes et nombreux boutons rouges sur ses fesses émergeant de l’eau nous rassurent: de nouvelles formes de vie apparaissent, nous avons baptisée celle-ci « full moon ».
Une belle pluie anime le petit monde de la croisière s’amuse, suivie d’éclaircies éparses, laissant des trainées turquoises sur la mer grise, contrastes!!!
Le lendemain, départ pour le côté sauvage de l’île, le sud; pour l’atteindre, il faut faire un tour complet, nous n’étions vraiment pas loin, mais pas de route!!! Ayant franchement la flemme d’entamer une déforestation impromptue avec mon coupe ongle, on décide de prendre le van par les côtes.
Dans le Van, c’est la rencontre avec Alain, venu de Belgique voilà maintenant 30 ans, il possède son propre bateau dans la baie sauvage, et a déjà effectué le tour de la thailande par la mer. Alain s’adresse à Pim, il parle parfaitement Thai, chose rare; pour arriver à un tel perfectionnement, il a suivit des cours du soir sur 1500 heures. Il a été très surpris de voir un farang ami avec une thai, il vit à Bangkok avec son amie thaïlandaise, mais cherche depuis des années à rencontrer des autochtones juste pour voyager, et se socialiser, il semble que cela soit difficile. Bref, ce matin là, nous étions 4 amis dans le van.
Le côté sauvage est une belle plage avec quelques bungalows de bois, perchés très haut, une misère pour y passer la nuit, encore faut il pouvoir monter les marches! Une petite ballade est possible sur deux kilomètres avant de tomber sur le « dead end », rien de bien grave, juste un bord de mer rocheux nappé d’une généreuse mangrove.
Pim n’a pas lésiné une seconde pendant ces 4 jours, question photo.
Toujours très appliquée, changeant de tenue deux fois par jour, tantôt perchée sur un arbre, une balançoire, dans l’eau… mais le plus souvent en train de dormir dans des endroits improbables.
Le cinquième jour, chacun est reparti dans sa direction, Brigitte vers
le sud, Pim à Uttaradit, Moi sur Bangkok, Alain est resté…
Je suis donc à présent à Bangkok pour fêter le nouvel an Bouddhique,
appelé « songkran », une spécialité de la thailande…

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