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Bangkok Janvier 2016

[box type= »info » ] Cet article regroupe mes 3 passages à Bangkok en janvier 2016 [/box]

Encore une fois, prendre cet avion dans lequel le sommeil ne vient pas, passer l’immigration en quelques minutes, humer l’humidité ambiante tropicale et sa subtile odeur de mycélium pour finir baigné dans la fournaise de la capitale Thaïlandaise, le teint exsangue et l’envie de déguster une rafraichissante Somtam (salade de papaye verte épicée) dans un marché bétonné grouillant de vie , colorié par les ingrédients naturels et les desserts aux fluorescences chimiques. Merci à Aree, pour l’accueil à l’aéroport, suivi de la découverte d’une banlieue de Pathum Thani, autour de chez elle, au nord de la ville.

C’est le 13 janvier, de retour de Trang (articles à venir), que je rejoindrai Or avec Aree pour un diner dans le quartier de Lat Phrao, délicieux restaurant caché dans un centre commercial, dont je n’ai aucune photo, excepté par exemple celle-ci avec mes deux amies marchant dans la rue:

Des tournesols à Bangkok ?

Le lendemain, me voilà embarqué avec deux phénomènes, Yang et Cham, qui me proposent une activité surprenante : se rendre dans une plantation de tournesols dans le district de Lat Phrao , étonnant, non? Là où j’étais la veille !
Je ne refuse jamais, même si ça paraît ennuyeux et banal à l’origine, ce qui me plait ici, à Bangkok c’est la vie qui coule, et puis des tournesols pour des Thaïs, c’est pas commun .

Direction à présent le temple de Prasri Mahadhat, à environ 2 kilomètres du champ, il faut prendre un taxi.
Ici on mange 5 ou 6 fois par jour et 45 minutes à ne presque rien faire creusent vite l’estomac, il est temps de trouver une sucrerie, le vendeur de noix de coco glacée n’est pas planté aux environs du temple pour rien.

Passons la visite du temple, qui n’a rien de spécial, après un repas dans la soi 38 (lire cet article), nous attendrons minuit au bord de la tonitruante Sukhumvit road, dans le quartier de Thon Lor, en sirotant pas mal de Leo (bière) accompagnées d’une Tom Yam Kung (fameuse soupe aux crevettes), car après manger, il faut bien s’alimenter un peu…
Et c’est là que mes deux amies m’ont fait la démonstration du siècle : ô combien les mains sont souples quand on a pratiqué Le « Fawn Thaï », la danse Thaï traditionnelle, dans son enfance !

Thong Lor by night

Voici à présent quelques images du quartier de Thong Lor, qui viennent compléter celles de l’année dernière:

Ici, la mendiante a pris soin de coller un énorme pansement sur le front de son enfant, pour tenter d’apitoyer plus ostensiblement les passants.

Une journée à Bangkok, voire en Thaïlande, ne ressemble à rien, si l’on ne franchit pas au moins une fois la porte d’un Seven-Eleven, même à 2h du mat ou à l’aube, mais le plus propice est pendant la pleine chaleur de l’après midi pour y acheter une bouteille d’eau ou de thé glacé.

Bonus : Un enregistrement du désormais célèbre signal d’entrée/sortie du magasin, à la fois insupportable et rassurant, qui est aussi une drogue : certains inconditionnels en mal du pays arrivent à se doper en l’écoutant en boucle.

Un des meilleurs plans gastronomique du quartier, c’est ce petit restaurant spécialisé dans les Pad Thai de fruit de mer (Pad Thai Kung Sod), voici le chef à l’œuvre :

Le Wat Samphran (Dragon tower)

C’est le 16 Janvier, qu’avec Nida et Aree nous découvrons cet étrange temple, le Wat Samphran, aussi appelé Dragon tower, dans le secteur de Nakhon Pathom, cela faisait trois ans que je souhaitais l’approcher, mais le  trajet depuis Bangkok centre n’est pas des plus simples, Nida a bien mis plus de 4 heures a/r avec sa voiture !
Au milieu du trafic de la trois voies, des vendeurs se faufilent pour proposer des offrandes Bouddhiques.


Le temple et le parc sont abondamment chargés de symboles religieux et Animistes, dont un superbe lapin géant, un paon,  ainsi qu’ une effrayante créature montrant les rétributions négatives du « pêcheur ». Des anges Chrétiens sont également représentés, mais apparemment sexués !

Tout cela plonge Nida et Aree dans un état de grâce.

A notre arrivée, des moines étaient en pleine cérémonie avec des adeptes habillés en blanc, en voici un extrait audio :


L’ambiance du temple ne respire pas vraiment l’orthodoxie du Bouddhisme Theravāda, il semblerait que ce genre d’établissement abuse des pratiques axées sur la chance et la superstition.

L’excellente surprise restera la rencontre furtive avec cette adorable dame près de la statue de Guanyin, image Chinoise féminisée du Bodhisattva Avalokitesvara.

Sur le trajet du retour, dans la voiture, impossible d’ignorer le  nouveau building MahaNakhon,  qui sera le plus haut de la ville,  314 mètres avec une architecture originale,  sa construction arrive à terme.

Le parc de Chatuchak

Le 27 janvier, je me rencarde avec Jiji au parc de Chatuchak, à côté du grand marché du week-end, c’est l’occasion d’un petit essai photographique, car elle adore poser, enfin… se prendre en selfie.
Jiji est de bonne compagnie, cependant, aujourd’hui, elle manque d’énergie pour la pose ; kaput !


L’écureuil Variable (Callosciurus finlaysonii), lui, déborde de vitalité et viens chercher les biscuits au pieds des arbres, il est appelé ainsi car sa fourrure peut revêtir des tons bien différents selon les individus, du sombre au très clair, et cela ne dépend pas des saisons comme le lièvre variable, je rappelle qu’il ne neige JAMAIS à Bangkok !  On peut l’observer un peu partout dans la ville, notamment dans les parcs et sur les câbles électriques .

Les enfants, les adolescents et les séniors flânent paisiblement dans le parc de Chatuchak, pendant que les joggers se succèdent jusqu’au crépuscule qui ne va pas tarder…

Je termine ce petit article sur des images caractéristiques de la vie Bangkokienne : le désordre organisé et entretenu qui est un des ingrédients de la douceur de vivre de la mégapole anarchique, où la tradition ancestrale flirte avec la modernité dans toutes les rues, Bangkok ne ressemble à rien, elle est juste là, maintenant.

(13 commentaires)

  1. j’aime….Je retrouve un peu les marchés du Laos ,je découvre Bangkok dont je ne connais que l’aéroport et l’Asie que chaque voyage me fait un peu plus aimer . »Voyager » avec vous est aussi un vrai plaisir.
    Merci pour ce beau partage….-,voyage

  2. Envie d’y retourner rien que pour la nourriture! Surtout à Bangkok, le plus grand food court du monde! Je reviens de Palawan, et je dois dire que l’on y mange moins bien et surtout froid quand on veut manger local. (sauf pour les poissons). Au sujet du petit commentaire de la sonnerie du 7/11…cela m’a bien fait rire… je l’avais enregistré et sans la faire tourner en boucle (quand même), il est vrai que ce petit son me projette dans les souvenirs… En tout cas merci pour le partage…

    1. Hé hé, oui, Les Philippines, c’est magnifique, la population est aussi amicale qu’en Thaïlande, mais question cuisine, c’est peut être la plus mauvaise d’Asie, aucune imagination, ils ont pourtant les mêmes ingrédients mais pas le passé prestigieux d’une monarchie comme celle du Siam.

      1. Oui, la population philippine est vraiment très amicale et elle n’hésite pas à accoster le touriste (même plus qu’en Thaïlande – juste l’impression que les Thaïs sont plus reservés); le fait d’apprendre l’anglais dès la primaire, ça aide à communiquer. Les enfants sont très souriants, les jeunes avenants. Question cuisine c’est vraiment dommage et pourtant c’est un pays tropical où la flore est abondante; ils utilisent peu d’herbes aromatiques (ou bien ils ne savent pas les utiliser) – je parle pour mon experience à Palawan, peut être quand dans les autres régions, on peut s’attendre à mieux!? – En tout cas, merci pour ce blog, pour les photos et surtout les enregistrements sonores…. au plaisir de lire la suite…

  3. C’est un vrai plaisir de te lire et de voir tes belles photos. Je suis en train de planifier mon voyage en Asie qui commencera en octobre, et tes articles sont d’une immense aide. Bonne continuation !! 😉

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