Angkor partie I: la porte sud et le Bayon

Avec Muay, elle aussi très motivée pour rencontrer l’empire Khmer d’ Angkor, au Cambodge, nous sommes partis de Mae Sot à 21h30, par le bus de nuit, l’arrivée à Bangkok à 4h30 fut un petit peu rude, mais nous avons eu la chance de trouver une correspondance presque immédiate pour la frontière Cambodgienne, à Poipet. Après les formalités de visa et la longue attente pour franchir l’immigration Thai, nous foulions le sol du Cambodge pour la première fois et embarquions dans un bus en direction de Siem Reap, enfin…ceci est la version simplifiée du périple!
Dans le bus Thai, j’ai pris le temps de consulter internet et de réserver une guesthouse tenue par deux Françaises. Ce fût un excellent choix, je conseille vivement la « Lovely Guesthouse » à tous les voyageurs, l’ accueil est chaleureux et une mine de précieuses informations vous seront dispensées par ces deux jeunes femmes.

C’est parti pour la découverte d’Angkor; fatigués, mais portés par la curiosité, nous prenons un tuk-tuk pour le temple du Bayon, dans la cité royale d’Angkor Thom, juste avant le coucher du soleil. Le Bayon est un temple du XIIème siècle, de structure très complexe, et fût tour à tour un panthéon de divinités bouddhistes, Hindoues et locales, puis consacré uniquement au culte Hindou, pour revenir enfin au bouddhisme!
Dès le franchissement de la porte sud, je ressens une impression d’écrasement, comme si je visitais un nouveau monde, une civilisation d’une puissance inouïe; pas de doute, l’empire Khmer a laissé son empreinte spirituelle pour l’éternité. Le Bayon et ses gigantesques visages énigmatiques surgissent, et c’est la fin de notre civilisation: nous sommes désormais tous des extra terrestres, des immigrants temporels au sein de notre propre planète, des éternels étrangers, dans un instant de vie qui révèle la légèreté de notre monde matérialiste actuel. Cette impression est accentuée par les nombreux touristes présents, qui ne se gênent pas pour aboyer et gesticuler dans cet espace religieux, qui mérite pourtant, du respect et de l’admiration.

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